Bonjour, je suis Pierre Blanc, Président d’Athling. Avec notre newsletter La tête et les jambes, nous voulons partager une grille de lecture de votre actualité ou vous informer de la nôtre. Pourquoi vous écrire? N’est-ce pas le meilleur prétexte pour engager une conversation?
Pendant cette crise sanitaire liée à la propagation du coronavirus, l’équipe Athling fait le maximum pour continuer à accompagner ses clients, et ce par tous les moyens de communication possibles.
Cette seconde semaine de confinement est passée très vite de notre côté. Pour autant, nous continuons de publier des contenus de fond pour susciter les échanges (téléphoniques), la réflexion et la prise de recul. Le texte que je vous propose ci-dessous a été écrit au 5ème jour de confinement.
Petit bonus à ne pas louper | Retrouvez-moi tous les jours sur mon profil LinkedIn (ici). Vous découvrirez un nouveau programme de maintien / remise en forme. Il dure une demi-heure. Il a été concocté par ma fille cadette. Le 10ème programme (déjà) a été posté ce matin. Vous pouvez les télécharger également sur son profil LinkedIn (ici). N’hésitez pas à interagir avec elle. Ne lâchez rien. Pensez au… #summerbody!
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Bonne lecture et restons connectés!
Longtemps ignorés, parfois raillés, souvent sans avenir, des métiers de base font tourner la France dans cette période de crise sanitaire française et mondiale. Ils s’avèrent vitaux. Cette situation devrait nous interroger sur le travail, sur notre modèle économique et sur le fonctionnement de notre société.
Le Coronavirus Covid-19 plonge la France et le monde entier dans une crise sanitaire profonde, et ce pour une durée encore indéterminée. La période que nous traversons a ses héros. Ce sont les professionnels de santé, les membres des forces de l’ordre, les pompiers, ceux qui font que l’on ait de l’eau et de l’électricité, ceux qui nous permettent de communiquer à distance, les agriculteurs, les pêcheurs, les routiers, les livreurs, les magasiniers, les personnels du commerce de détail au sens large, les employés de banque, les artisans, les agents de conduite, les agents d’entretien, les éboueurs, les employés de sécurité, bref ceux qui exercent un métier qui est en première ligne aujourd’hui pour nous. Ces personnes sont sur le pont, pas en télétravail. Ils n’ont pas fait partie des vagues d’exode urbaine. Applaudissons-les tous les soirs à 20 heures! Certes, il sera bien temps de tirer les leçons de cette catastrophe une fois le pic de crise derrière nous. Le faire à chaud peut s’avérer contre-productif par manque de recul. Pour autant, un constat nous explose à la figure. Ces métiers dont des économistes et des techno-prophètes annoncent la disparition avec l’intelligence artificielle s’avèrent être indispensables dans ces moments. Ces métiers que des conférenciers raillent nous sauvent la vie. Ces métiers discrets, invisibles même jusqu’à il y a peu de temps, assurent la continuité du fonctionnement de notre pays. Ces hommes et ces femmes silencieux qu’il est arrivé d’être qualifiés d’inutiles par des intellectuels portent le pays à bout de bras. Quelle gifle et quelle leçon d’humilité!
De brillants observateurs portent aux nues les géants de l’Internet comme les GAFA (Google, Amazon, Facebook, Apple). Ils dissertent avec excès sur la suprématie de leurs modèles économiques basés sur des rendements croissants. La plateformisation de notre économie serait le must que tout chef d’entreprise devrait embrasser s’il ne veut pas être broyé par ses concurrents. La puissance des GAFA serait même supérieure à celle des Etats entend-on régulièrement. The winner takes all paraît-il. Si nous avons rendu ces entreprises incontournables, elles sont pourtant loin d’être indispensables. Quelles actions remarquables retiendra-t-on des GAFA dans les premiers jours de confinement? Qu’est-ce qui se serait passé de différent si les GAFA n’avaient pas existé? Imaginons notre quotidien sans employés pour exercer les métiers qui font tourner le pays actuellement. Dans une telle période, faire la liste des jobs vitaux, de ceux qui sont utiles et de ceux qui ne servent à rien est finalement un exercice d’une extrême simplicité.
Warren Buffet disait à propos de la crise des subprimes en 2007 que «c'est lorsque la mer se retire que l'on voit ceux qui nageaient sans maillot». Aujourd’hui, cette citation pourrait préciser que l’on voit également ce qui fait les fondations de notre société. L’une de ces fondations est le travail, qu’il soit qualifié ou non. Il est le grand oublié des débats actuels, notamment ceux sur la réforme des retraites. Ce mot a perdu ses lettres de noblesse, submergé par des prédictions extravagantes sur la disparition inévitable de métiers sous les coups de boutoir du progrès technologique, aux premières loges duquel se trouve l’intelligence artificielle. Des études reprises sans filtre et sans esprit critique sur les réseaux sociaux annoncent que 85 % des métiers de demain n’existeraient pas. Espérons que les 15 % restants font partie de ceux qui sont aujourd’hui indispensables. Les événements que nous vivons montrent à l’évidence que l’être humain ne peut se résumer à une variable d’ajustement par rapport à la machine. Dans une tribune récente parue dans Les Echos, un professeur de politique économique internationale, Dani Rodrik, nous exhortait à mettre les choses dans le bon ordre: ce n’est pas aux employés de s’adapter au changement technologique mais bien l’inverse. Il ajoutait que l’innovation doit être orientée au service de la société. Cette crise nous rappelle qu’il est vraiment temps de prendre soin du travail et, à travers lui, de nous-mêmes. Derrière l’informatisation de nos entreprises et l’intelligence artificielle, c’est bien d’un choix de société dont il est question. Alors, au boulot!
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